1842
Établissement d'un droit de passage commun et mitoyen entre les lots 1905 et 1906, (greffe Cyrille Tessier, 6 septembre 1842.
1847
Un certain Charles Godbout possède un lot sur la rue Saint-Vallier au nord-est de la propriété de la veuve Joseph Chalifour.
1851
Une Mlle Louise Godbout rentière et ex-institutrice possède la propriété et demeure avec un locataire Édouard Bouchard. La maison sur le lot a probablement été construite après le feu de Saint-Roch de 1845, entre 1847 et 1851.
1852
Edward Staveley ingénieur apparait comme locataire de Mlle Godbout. Edward Staveley (1795-1872), architecte anglais, arrive au Canada en 1844 et fait du 69 Saint-Vallier sa résidence principale jusqu'à sa mort. Il a tracé "les plans de 200 bâtiments de la région, notamment la chapelle anglicane de Lévis, l'institut canadien, rue Saint-Stanislas, le magasin Holt Renfrew, rue buade, et la villa Cataraqui. (Marcel Collard)"
1855
Mlle Marie-Louise Godbout décide d'entrer en communauté aux Ursulines de Québec. Par testament, le 8 avril devant le notaire Charles Cinq-Mars, elle cède : "... un emplacement situé aux faubourgs Saint-Roch sur le niveau sud de la rue Saint-Vallier contenant 30 pieds plus ou moins de front sur cinquante pieds de profondeur ... avec une maison en pierre à deux étages dessus érigée avec dépendances … » aux Sœurs de la Charité de Québec qui demeureront propriétaires jusqu'en 1883.
1860
Le rôle d'évaluation municipale indique que la maison du 69 Saint-Vallier est la propriété des Sœurs de la Charité de Québec et que l'occupant est Edouard Staveley, architecte. La valeur du bâtiment est de 400 livres.
1875
Le nouveau locataire de la propriété est Jean-Baptiste Bertrand, contracteur.
1883
Le 26 septembre, devant le notaire Cyrille Tessier, les Sœurs de la Charité vendent leur propriété à M. Honoré Roy, artiste en photographie pour la somme de 1400$, payable en cinq ans qui en fait sa demeure (Bureau d'enregistrement B 142 68374).
1895
Les Sœurs de la Charité redeviennent propriétaires du bâtiment le 7 décembre suite à la faillite de Dame Elmina Laliberté veuve d'Honoré Roy pour un montant de 61$ grâce à une vente devant shérif. La propriété est revendue par les Sœurs cinq jours plus tard pour un montant de 900$ à M. Arthur Laberge, menuisier (Bureau d'enregistrement B 142 65374).
1905
Entre 1905 et 1944, huit propriétaires différents se succéderont sur cette propriété:
Dame Louis Blouin en1905 pour 1800$
Dame Jean-Baptiste Arial en 1907 pour 2450$
Dame F.X. Flood en 1915 par hérédité,
P. N. Tessier en 1921 pour 5500$
Wilbrod Dussault en 1921 pour 6000$
J. Thos. Pelletier en 1922 pour7000$
Dame J. A. Hamel en 1927 pour 6500$
Ernest Blouin en 1939 pour 4200$
1912
"Elle a été exhaussée d'un étage carré et réaménagée en 1912, comme le souligne La Semaine Commerciale, le 16 août cette année là: "permis accordé à M. Renaud, entrepreneur, Mme Vve Arial, rue Saint-Vallier, réparations. Coût 1500 $" Luc Noppen, historien d'architecture.
1944
Le 6 octobre, Ernest Blouin vend la propriété du 319 Saint-Vallier à Messieurs Woo Fook Soo, Wong Him et lng Hip Foo, restaurateurs pour la somme de 6,500$.
1955
Nous retrouvons au 319, Saint-Vallier un restaurant le Canton Chop Suey House et les bureaux de la "Chinese National League".
1970
Mme Guy Sang Woo devient propriétaire par hérédité.
1985
Le bâtiment se trouve dans l'arrondissement historique de Québec reconnu en 1985 comme "Site du patrimoine mondial" par l'UNESCO.
2009
En janvier 2009, M. Benoît Woo est déclaré propriétaire absolu de l’immeuble dans un jugement de la Cour Supérieure, district de Québec (200-17-008865-073)
2010
En août 2009 la propriété est mise en vente. Le mandat expire en janvier 2010 sans qu’aucune transaction n’ait été conclue.
2016
En juin 2016 la propriétaire Ève Bastien.
Valeur du terrain 156 000 $
Valeur du bâtiment 275 000 $
Valeur de l'immeuble 431 000 $
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