Travaux de chercheurs en histoire
Textes
|
La propagande missionnaire en faveur de la mission au Xuzhou dans la première moitié du XXe siècle au Québec par Philippe Lamothe page 2 Pour répondre à la question de recherche, on développera deux éléments principaux : les propagandes « physique » et « matérielle »[10]. Les principales sources permettant d’appuyer l’argumentation sont notamment plusieurs exemplaires de la revue missionnaire Le Brigand[11]. Les thèses de Samuel C. Fleury et de France Lord encadrent l’analyse des sources primaires et fournissent les parties du portrait que l’on peut brosser de la propagande missionnaire au Québec en raison de la diversité des exemples que l’on y trouve. Pour bien saisir le contexte de l’époque, on consultera l’article de Shenwen Li et de Samuel C. Fleury, les monographies de Rosario Renaud, d’Édouard Lafortune, de Serge Granger, de Georges Marin et de Jacques Langlais cités précédemment. 1. La propagande « physique ». Cette première partie souhaite démontrer l’importance de la propagande restreinte par la limite de la présence physique. Afin de mesurer l’étendue de la propagande des missionnaires jésuites en faveur de la mission au Xuzhou au Québec dans la première moitié du XXe siècle, on mettra en lumière les buts, les limites et le développement des moyens utilisés par les missionnaires jésuites. Le réseau de propagande fut large et varié, il se développait dans les comités, les cérémonies religieuses, les conférences, les concours, les films, le théâtre, les interventions à la radio et dans la presse : « pour parvenir à un maximum d’efficacité, la propagande doit être totale, c’est-à-dire qu’elle utilise l’ensemble des moyens à sa disposition[12] ». Il semble essentiel de débuter notre propos en mentionnant que les missionnaires canadiens-français affluèrent en Chine à partir de 1924, à la suite d’une directive donnée par le pape Pie XI[13]. Ainsi, on détaillera en question la propagande physique en élaborant sur les conférences, le cinéma, le théâtre ainsi que sur les diverses expositions missionnaires, les chinoiseries (ou les « objets chinois ») tout comme sur le Musée chinois de Québec. a) Les Conférences, le cinéma et le théâtre. Les conférences servaient à la propagande des missionnaires depuis le XIXe siècle en Angleterre, mais on a dû attendre jusqu’à 1924 au Québec pour voir les missionnaires les utiliser. Ce moyen de propagande était apprécié par les missionnaires si bien qu’en 1933, Mgr. Georges Marin offrit 63 conférences en 70 jours. Elles lui rapportèrent un revenu important : de l’argent, des livres et des vêtements. Les conférences fonctionnaient bien, mais elles attirèrent peu de donateurs, ce qui était l’un de leurs buts fondamentaux. Elles avaient aussi pour but de dénoncer les préjugés anti-asiatiques et d’élaborer sur le volet missiologique. Les avantages des conférences se traduisaient par le fait qu’elles permirent au public d’être rejoint directement, elles disposaient d’un prestige considérable grâce à l’endossement d’universitaires élitistes tels qu’Antonio Lamarche et Paul Doncœur, étant respectivement professeur de philosophie et de théologie[14]. Les conférenciers laissaient également les gens concevoir la Chine par leur imaginaire, ce qui se voulait comme une force des conférences. Bien qu’on ne puisse les quantifier précisément, les conférences réalisées par les missionnaires jésuites furent nombreuses au Québec lors de la première moitié du XXe siècle. Le cinéma et le théâtre étaient des outils de propagande complémentaires aux expositions muséales et aux conférences. Les réalisateurs cinématographiques et théâtraux risquaient peu puisqu’ils contrôlaient entièrement le contenu offert au public. Ces deux moyens de propagande furent particulièrement efficaces parce qu’ils permettaient de rejoindre un large public tout en s’inscrivant dans le courant des nouveaux moyens de diffusion de masse comme la radiophonie. On doit administrer une critique principale à ce moyen de propagande, il s’agit que les représentations dussent avoir lieu dans des espaces suffisamment grands pour être rentable. Ainsi, une salle devait pouvoir accueillir assez de spectateurs pour payer les participants et dégager un revenu supplémentaire à la Procure de Chine pour la mission au Xuzhou[15]. Ensuite, les documentaires tournés par les missionnaires comme Georges Marin en Chine ont servi d’outil à la fois pour la propagande missionnaire, mais aussi pour rapporter des images de la réalité orientale en plus de servir au développement du cinéma québécois[16]. Selon Serge Granger, il ne faut pas négliger l’apport de la Chine pour le développement cinématographique du Québec : La Chine a joué un rôle important dans la formation du cinéma au Québec. Elle nous a offert des images captées par nos missionnaires apprentis cinéastes. Ces pionniers ont occupé des postes [clés] dans la diffusion et l’art cinématographique en s’impliquant dans la création de films et la rédaction d’articles sur le cinéma[17]. Granger affirmait aussi que le cinéma fut utilisé comme un outil de propagande privilégié par la Société des Missions Étrangères malgré la « croisade » de l’Église québécoise contre le cinéma. Jean-Marie Poitevin était à la tête de la SME, il fut reconnu comme un pionnier grâce à ses œuvres cinématographiques, dont Premiers missionnaires canadiens en Mandchourie (1934), Venez visiter la nouvelle préfecture de Lintong (1938), Péripéties d’une randonnée en Mongolie intérieure (1938) et À la croisée des chemins (1942)[18]. Rosario Renaud tenait un discours similaire, il mentionnait que la publication papale de l’encyclique Vigilanti Cura de Pie XI en 1936 soulignait la nature propagandiste innée du cinéma. Au sujet d’un film tourné en Chine ramené par Georges Marin en 1928, mais perdu depuis, Renaud encensait la valeur propagande de l’œuvre en mentionnant que « [le film] exposait en détail les remarquables établissements qu’on y avait groupés, ainsi que la vie catholique ardente des paroissiens[19] ». Parallèlement, l’utilisation du théâtre et du cinéma à des fins de propagande s’expliquait par sa capacité à rejoindre toutes les couches de la société par son fondement dans le divertissement de masse. Les représentations théâtrales furent multiples durant la première moitié du XXe siècle, elles complétaient souvent les expositions et les conférences tout en étant annoncées dans les revues ou à la radio. C’est ce qui justifiait les représentations théâtrales comme celle de Sherbrooke en 1930 de Le Mystère de la messe, de 1933 par les élèves du Collège Saint-Charles Garnier de Trois sagesses du vieux Wang et de 1942 avec le Théâtre des Poupées[20]. On ne dispose actuellement que d’un bagage d’informations sommaires sur les pièces de théâtre dans l’ensemble des sources, mais on peut néanmoins affirmer qu’elles furent utilisées comme un élément complémentaire, s’imbriquant ainsi dans le réseau de la propagande des missionnaires jésuites au Québec. b) Les expositions d’objets et Le Musée chinois de Québec. Toujours dans l’idée d’une propagande limitée par la présence physique, l’utilisation d’objets à des fins de propagande par les jésuites s’esquissa dès 1923, au moment du retour d’un premier contingent de missionnaires canadiens-français : « souvenir exotique d’une visite ou achat utile, le bibelot chinois était aussi témoin matériel, attestation de la contribution de l’acheteur au développement de l’œuvre missionnaire jésuite[21] ». Les objets connurent un franc succès puisqu’on songeait à les exposer dès 1927 et le Musée chinois de Québec fut établi en 1931. L’engouement créé par ces objets suscita un étonnement général et un intérêt pour la Chine et la mission au Xuzhou au Québec, tout en constituant un outil de promotion missionnaire digne d’intérêt[22] : Quant aux objets, apportez tout ce que vous pourrez. Tâchez de vous faire faire des cadeaux par les élèves[...]. Cependant, rien en bambou, parce que le bambou se fendille ici à cause de la sécheresse. Achetez même ces objets. Tout sera rendu au quintuple et peut-être davantage, si vous organisez un enchère avec ces objets comme prix, comme nous allons le faire cette année. Apportez une ou deux cannes-pipes. La nôtre a été brisée[23]. L’exposition d’objets avait l’avantage d’offrir une vision de la Chine distincte de ce qu’on trouvait dans les médias traditionnels comme les périodiques, la radio et les musées. Les objets chinois ramenés par Joseph-Louis Lavoie abondent en ce sens : « [il est rentré] au Québec avec des livres, des disques chinois, des curios[24] » et « aussi des tapis[25] ». L’étendue de la propagande par l’exposition d’objets trouvait cependant deux limites importantes dans la Seconde Guerre mondiale : la communauté des missionnaires jésuites dut vivre pauvrement tout en étant incapable d’envoyer des objets au Canada, puis la santé matérielle de la mission fut compromise en raison du contrôle des déplacements et des ravitaillements par les Japonais. Les missionnaires canadiens-français furent donc dans l’incapacité de ramener des chinoiseries au Québec entre 1940 et 1947. Le programme de propagande ébauché par les missionnaires jésuites en 1927 se trouva donc largement touché par la guerre[26]. Les sources disponibles ne permettent pas de quantifier précisément le nombre d’expositions missionnaires en faveur de la mission au Xuzhou lors de la première moitié du XXe siècle au Québec. Néanmoins, on sait que les expositions s’inscrivaient dans la « vogue des salons et des expositions de tous genres » présente dans les grandes villes durant l’entre-deux-guerres[27]. Les auteurs ayant traité de la propagande s’entendent pour affirmer que « l’exposition permit à la propagande missionnaire de l’Église catholique au Québec de se projeter en effet bien au-delà des mots dans l’univers populaire du spectacle[28] ». L’exposition Ville-Marie missionnaire 1642-1942 de Montréal fut l’évènement le plus imposant pour les années 1920-1950. Plus de 250 000 personnes l’ont visité, ce qui permet d’affirmer qu’il s’agissait d’un véritable succès. La réussite de l’exposition reposait majoritairement sur le comité organisateur, celui-ci utilisa « tous les médiums culturels disponibles (livres-journaux, périodique, théâtre, radio et cinéma) pour faire connaître au grand public le travail des missionnaires québécois en Chine[29]». Comme les expositions, le Musée chinois de Québec compta sur les visiteurs pour assurer la diffusion de la propagande des missionnaires jésuites au Québec lors de la première moitié du XXe siècle. On peut observer le désir de fonder un Musée à Québec dès 1923 par les échanges de lettres des missionnaires, cela prit encore plus d’ampleur à la suite de l’exposition missionnaire de 1930 à Montréal[30]. C’est aussi ce qui explique la présence des pères Auguste Gagnon et Georges Marin en Belgique en 1927-1928, ils étaient partis en Europe afin d’étudier l’activité de propagande missionnaire dans les bibliothèques, musées et universités : « [nous] irons à Louvain passer quelques jours pour étudier un peu la propagande missionnaire qui s’y fait, examiner la bibliothèque des Missions […] en somme nous documenter le plus possible sur les choses missionnaires[31] ». L’engouement pour les musées fut ainsi considérable puisque Guillaume Forbes, l’évêque de Joliette, souhaitait que chaque communauté missionnaire ait son propre musée dès 1927. Joseph-Louis Lavoie avait également des ambitions grandioses, il souhaitait acheter le musée de Xujiahui en 1928, ce qui ne se concrétisa toutefois pas[32]. Somme toute, le Musée chinois à Québec ouvrit en 1931 et servit presque uniquement à remplir les coffres de la mission au Xuzhou. Cependant, il ne faut pas négliger l’apport du musée pour la propagande missionnaire, les jésuites ont réagi à une suggestion du procureur Louis Bouchard qui consistait à cesser les activités du Musée en affirmant ceci : « on dit que s’il est bien situé, il continuera d’être un merveilleux instrument de propagande missionnaire [33]». Aussi, le Musée chinois à Québec jouissait de la popularité de son fondateur, Joseph-Louis Lavoie, et de sa notoriété publique exacerbée par les journaux : Le Devoir cite [Joseph-Louis Lavoie] en 1933 : Il ne faudrait pas juger la Chine par ce qu’on en voit en demeurant chez soi, c’est-à-dire croire que ses habitants sont bons tout au plus à laver les cols de ces messieurs, mais il faut l’aller voir chez elle - et elle est chez elle au Musée Chinois - où l’on apprendra qu’il y a des Chinois magnifiquement doués des talents artistiques les plus divers [...][34]. L’ouverture du Musée chinois à Québec coïncida avec l’ouverture d’une boutique en son sein, cette dernière devait servir à des fins commerciales plutôt que propagandistes. La commercialisation des objets chinois fut ainsi prouvée par la tenue d’une boutique destinée aux touristes de Québec présents au musée, la possibilité de repartir avec un objet « made in China » pouvait être attirante pour les touristes du XXe siècle. Il est important de noter que la marchandisation des objets ne constituait pas une limite pour l’étendue de la propagande des missionnaires jésuites puisqu’en achetant des « souvenirs », les touristes et les visiteurs adhéraient sur le plan des missionnaires comme on l’a évoqué précédemment[35]. La propagande physique se manifestait par la tenue de conférences, des créations cinématographiques et théâtrales, mais aussi par des expositions, la fondation du Musée chinois à Québec et la présentation de nombreuses chinoiseries. Elle fut habilement complétée par la propagande matérielle pour créer un réseau puissant et agile. |
[10] Comme il n’existe pas de littérature propre à la propagande missionnaire des jésuites au Québec, ces termes seront utilisés pour faciliter la compréhension de l’argumentation. [11] Les exemplaires retenus pour mettre en œuvre l’argumentation sont multiples, consulter la bibliographie pour la liste exhaustive. Nonobstant, on compte: « Premier numéro », 1 (mars 1930) - « Musée chinois », 6 (février 1931) - « Supplément », 14 (mai 1932) - « Croquis », 42 (mai 1936) - « Inconnue », 47 (février 1937) - « Après le désastre », 58 (septembre 1938) - « Prestige », 62 (mars 1939) - « Prélude », 80 (mai 1942) - « Nouvelle de Chine », 108 (décembre 1947) et « Fuir… ou rester…??», 118 (décembre 1948) de la revue Le Brigand. [12] F. Lord, « La muette éloquence des choses : collections et expositions missionnaires de la Compagnie de Jésus au Québec, de 1843 à 1946 », op. cit., p. 16 et p. 218-219. [13] Anonyme, « Prélude », Le Brigand, 80 (mai 1942), p. 2. [14] À ce sujet, on consultera S. C. Fleury, « Le financement canadien-français de la mission chinoise des Jésuites au Xuzhou de 1931 à 1949 », op. cit., p. 55, p. 62 et p. 91 - F. Lord, « La muette éloquence des choses : collections et expositions missionnaires de la Compagnie de Jésus au Québec, de 1843 à 1946 », op. cit., p. 192, p. 221-222 et p. 259. [15] Les limites de ces moyens de propagande sont mises de l’avant dans F. Lord, « La muette éloquence des choses : collections et expositions missionnaires de la Compagnie de Jésus au Québec, de 1843 à 1946 », op. cit., p. 245, p. 253, p. 290 et p. 303. [16] S. Granger, « Le cinéma québécois et la Chine 1930-1980 », dans LI, Shenwen. Chine/Europe/Amérique: rencontres et échanges de Marco Polo à nos jours, Québec, Presses de l’Université Laval, 2009, p. 149. [17] S. Granger, « Le cinéma québécois et la Chine 1930-1980 », op. cit., p. 151. [18] S. Granger, « Le cinéma québécois et la Chine 1930-1980 », op. cit., p. 153. [19] R. Renaud, Le Diocèse de Süchow (Chine), Champ apostolique des Jésuites canadiens de 1918-1954, op. cit., p. 21 - S. Granger, « Le cinéma québécois et la Chine 1930-1980 », op. cit., p. 152. [20] Les exemples de pièces de théâtre proviennent de S. C. Fleury, « Le financement canadien-français de la mission chinoise des Jésuites au Xuzhou de 1931 à 1949 », op. cit., p. 73 - F. Lord, « La muette éloquence des choses : collections et expositions missionnaires de la Compagnie de Jésus au Québec, de 1843 à 1946 », op. cit., p. 256 et p. 274. [21] F. Lord, « La muette éloquence des choses : collections et expositions missionnaires de la Compagnie de Jésus au Québec, de 1843 à 1946 », op. cit., p. 128-130. [22] Pour en apprendre davantage sur le traitement et l’usage des objets à des fins de propagandes, voir F. Lord, « La muette éloquence des choses : collections et expositions missionnaires de la Compagnie de Jésus au Québec, de 1843 à 1946 », op. cit., p. 119-120. [23] Archives des jésuites du Canada, « Lettre de G. Marin à A. Proulx », Académie des missions, M-0007, Cl. 7, 61, 5 février 1926. [24] Archives des jésuites du Canada, « Lettre d’A. Dubé à A. Tremblay », Académie des missions, M-0007, Cl. 7, 61, 28 mai 1928. [25] Archives des jésuites du Canada, « Lettre d’É. Laflèche à J.-L. Lavoie », Académie des missions, M-0007-3L, 2 mai 1935. [26] Les restrictions de la propagande par l’exposition d’objets sont traitées de F. Lord, « La muette éloquence des choses : collections et expositions missionnaires de la Compagnie de Jésus au Québec, de 1843 à 1946 », op. cit., p. 143, tout comme la définition d’objets chinois comme chinoiseries à la p. 123 - le programme de propagande des missionnaires est traité dans R. Renaud, Süchow : diocèse de Chine, 1882-1931, op. cit., p. 20. [27] H. Boily, « Art, artisanat et exotisme. Magasiner des expositions », Cap-aux-Diamants, 40 (hiver 1995), p. 31. [28] F. Lord, « La muette éloquence des choses : collections et expositions missionnaires de la Compagnie de Jésus au Québec, de 1843 à 1946 », op. cit., p. 352. [29] S. Granger, « Le cinéma québécois et la Chine 1930-1980 », op. cit., p. 153. [30] V. Bélanger, « Le Musée chinois : collection d’objets chinois ayant appartenus aux jésuites québécois », Musée de la civilisation, 1994, p. 7. [31] Archives des jésuites du Canada, « Lettre de G. Marin à C. Pineau », Académie des missions, M-0007, Cl. 7, 61, 11 décembre 1927. [32] La conception missionnaire du plan muséologique est élaborée dans F. Lord, « La muette éloquence des choses : collections et expositions missionnaires de la Compagnie de Jésus au Québec, de 1843 à 1946 », op. cit., p. 131, p. 133 et p. 136. [33] Archives des jésuites du Canada, « Lettre de L. Bouchard à J. d’Orsonnens », Académie des missions, M-0007-1B, 28 janvier 1946. [34] Flavie-Luce, « Les travaux féminins, Chine », Le Devoir, 3 nov. 1933, p. 5. [35] Les données financières et les procédures reliées à la boutique du Musée chinois à Québec se trouvent dans F. Lord, « La muette éloquence des choses : collections et expositions missionnaires de la Compagnie de Jésus au Québec, de 1843 à 1946 », op. cit., p. 127-128. |
|